cette comédie portée par les néons
on se balance sur un pneu élastique
fluctuant entre nos mirages
réunis par le poids des corps
traversé par des particules
exagérés par les cris des croyants
dévoyés dans l'oubli des porteurs d'eau bénite
on parle trente six langues
invente tout
considère
se repent
s'immole sous des planètes inconnues
l'arctique libère ses glaces
l'histoire de son eau retenue
et les scooters rigolent encore entre les
files rutilantes
on a un tas de noms
de démons
de chansons
quel est le son de la dernière parole du
loup ?
religare
ne pas pointer du mot la pensée maladroite
et les brigades à effrayer sont libérées en ville
pour tuer la parole des errants ....
...
samedi 6 novembre 2010
samedi 23 octobre 2010
on marche sur la terre
Rien ne procède du réel, ni cette herbe verdie, ni nos étourdissantes hypothèses. Rien ne raconte le craquement des miette de pain sec laissées à nos moineaux coutumiers.
Perdu dans l'implacable. Inventés dans l'insoutenable complainte transformée en pub vénitienne, nous parlons au travers des volets, nous conversons dans le fracas des vagues incessantes.
plantons des fanions sur la lune avec des étoiles arrangées, nommées
Nous avançons dans un tranquille aveuglement reconnu, attachés à nos carambars et bouts de réglisse d'enfance; planqués dans des bibliothèques vernies ou des écrans séculiers.
il y n'y a rien, que nous. ici, seuls et reliés à la porte du jour qui épelle son nom dans les ruelles des quartiers que les épiceries fruitières éclairent en clapotis de cagettes entassées..
D'autres trébuchent sur des racines qu'ils prennent pour leur signature, alors que juste quelques radicelles étirées par le soleil cherchent à recevoir l'eau de toute les pluies
23 oct. 2010
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